Audition à la Commission parlementaire sur les pesticides

26 septembre 2019

En 2019, la CAPERN s’est donné le mandat d’étudier les impacts des pesticides sur la santé publique et l’environnement, ainsi que les pratiques alternatives aux pesticides, et ce, en reconnaissance de la compétitivité du secteur agroalimentaire québécois. Un appel de mémoires avait été lancé le 30 mai pour inviter les groupes qui souhaitaient faire connaître leur point de vue en séance publique. Les membres de la commission avaient également signifié dans les médias leur intérêt d’aller sur le terrain pour visiter des entreprises qui mettent en pratique des méthodes alternatives aux pesticides.

Le PELI a non seulement déposé un mémoire, mais a également fourni une liste d’entreprises agricoles à visiter au secrétaire de la CAPERN. Nous avons organisé des visites personnalisées sur des fermes de la région pour deux membres de la commission, soit Éric Girard de la CAQ et Émilise Lessard-Therrien de QS. Le résultat de nos efforts : le PELI fut l’un des 26 experts sélectionnés pour témoigner parmi les 76 ayant déposé un mémoire à la Commission et la Ferme Hotte et Van Winden fut l’une des 3 entreprises visitées dans le cadre de la visite terrain.

Le 9 septembre 2019, 8 députés sur les 13 qui composent la commission ont visité la Ferme Hotte et Van Winden afin de se familiariser avec une série de techniques qui visent à limiter l’utilisation des pesticides, dont la mouche stérile de PRISME. Les auditions se tenaient quant à elle du 23 au 26 septembre. Jocelyn Leclair, président, accompagné de Jean-Bernard et Denys Van Winden, ainsi qu’Isabelle Matteau, coordonnatrice, y ont représenté le PELI pour répondre aux questions des membres siégeant à la CAPERN.

Dans son mémoire et au cours de ses interventions, le PELI a soumis aux députés plusieurs recommandations. D’abord, le PELI recommandait de financer davantage la recherche, et ce à long terme, et de mettre davantage d’efforts dans le secteur maraîcher. Nous recommandions aussi d’assurer un meilleur financement des clubs-conseils pour un accompagnement agronomique de qualité. Nous voulions un soutien accru pour le transfert de connaissances et pour continuer de soutenir les initiatives de promotion et de transfert déjà en place. Nous demandions que les programmes de financement soient revus afin de mieux soutenir les producteurs dans leur adoption de bonnes pratiques. Nous indiquions qu’il importait de soutenir l’achat local et de sensibiliser les consommateurs quant à l’impact de leurs choix.

Pour visionner notre audition :