Visite d'Isabelle Melançon, ministre de l'Environnement du Québec

20 mars 2018

Le Pôle d’excellence en lutte intégrée (PELI) a reçu, le 20 mars 2018, la visite de la Ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC), Isabelle Melançon, et le Ministre délégué aux Petites et Moyennes Entreprises, à l’Allègement réglementaire et au Développement économique local, Stéphane Billette, dans ses locaux, au CLD des Jardins-de-Napierville.

Le PELI travaille depuis 2012 pour la réduction des pesticides en milieu agricole. Fort d’un réseau de plus de 50 producteurs, intervenants, chercheurs et industriels du monde agricole, ils étaient près de 40 à accueillir les deux personnes politiques du gouvernement québécois.

« Sachez que vous avez en moi, une alliée. Je vous remercie pour le travail qui est fait. Je pense que j’ai besoin qu’on en parle plus. Je pense que vous allez m’entendre dans les prochaines périodes de questions. Me lever et parler de votre Pôle d’excellence en lutte intégrée parce que c’est vraiment tout en votre honneur. » – Isabelle Melançon, Ministre du MDDELCC

S’UNIR POUR INNOVER

« Il est plus important que jamais de promouvoir la lutte intégrée », estime Jocelyn Leclair, président du Pôle d’excellence en lutte intégrée. « Avec le nouveau Code de gestion des pesticides, la société nous demande d’être plus proactif face à la protection de l’environnement. La relève est maintenant formée pour pratiquer une agriculture plus respectueuse de l’environnement. Malgré ces acquis, les défis demeurent nombreux. À nous de nous unir pour les relever », a commenté le producteur maraîcher de Sherrington.

« Les producteurs agricoles avec lesquels nous collaborons sont de véritables passionnés de leur métier. Ils importent et modifient de la machinerie, conçoivent des pièges à insectes, imaginent des façons éco-responsables de contrer les mauvaises herbes. Je suis ravie de partager leurs bons coups et leurs idées inspirantes avec nos deux distingués invités », affirme Anne Ammerlaan, coordonnatrice du Pôle d’excellence en lutte intégrée.

PARTAGE DE CONNAISSANCES

« Le plus grand défi, c’est l’éducation des producteurs », confirme Silvia Todorova, présidente et directrice générale d’Anatis Bioprotection, une entreprise de Saint-Jacques-le-Mineur  spécialisée dans  l’offre de solutions de lutte écologique et biologique pour contrôler les insectes et les acariens  ravageurs  des  cultures. « Le Pôle  d’excellence [en  lutte  intégrée] est un bel espoir pour la lutte biologique et intégrée », dit-elle.

Toujours du côté des technologies, Hervé van Der Heyden, directeur scientifique chez Phytodata inc. présentera quelques résultats significatifs à la suite de l’adoption, par les producteurs agricoles, de méthodes de phytoprotection soucieuses de l’environnement. « Dans certains projets, nous excédons la cible de 25 % de la Stratégie phytosanitaire québécoise en agriculture[1].  Il faut continuer de soutenir la recherche », convainc celui qui siège au comité technique eu PELI.

Denys Van Winden, copropriétaire de Productions Horticoles Van Winden, André Plante, président de l’Association des producteurs maraîchers du Québec et Jean-Bernard Van Winden, président de la Fondation laitue, prendront également la parole au cours de la rencontre. La visite sera clôturée par le maire du Canton de Hemmingford et préfet de la MRC des Jardins-de-Napierville, M. Paul Viau.

[1] La Stratégie phytosanitaire québécoise en agriculture 2011-2021 vise la réduction de 25 %, les risques pour la santé et l’environnement reliés à l’utilisation des pesticides en milieu agricole au Québec.