C’est quoi la chaire de recherche en terres noires ?

C’est un groupe de recherche visant à mettre au point des méthodes de conservation et de restauration des sols organiques.

Les sols organiques cultivés, ou terres noires, servent principalement à la production horticole maraîchère et fruitière au Québec, en Ontario, au Nouveau-Brunswick et en Colombie-Britannique. Toutefois, comme ce sont des tourbières drainées, elles se décomposent rapidement et sont sensibles à l’érosion par le vent et l’eau lorsque cultivées. Si rien n’est fait pour ralentir cette dégradation, les principaux bassins de production sont menacés de disparition d’ici 50 ans. La mission de la Chaire est d’assurer la conservation et la restauration des sols organiques utilisés en culture maraîchère en isolant les mécanismes responsables de leur dégradation et en intégrant les connaissances acquises au sein d’un plan d’interventions localisées.

Pourquoi c’est intéressant ?

La Chaire permettra de former de nombreux futurs chercheurs et de bonifier grandement la recherche en sols, en génie agroalimentaire et en horticulture en rendant meilleure la compréhension des mécanismes de conservation et de restauration des sols organiques et de l’efficacité des interventions localisées.

La Chaire, c’est aussi un groupe de producteurs agricoles des Jardins-de-Naperville qui se sont mobilisés pour pérenniser leurs terres noires, ressource critique pour l’industrie horticole québécoise et canadienne. Ce faisant, ils cherchent à assurer le soutien alimentaire des prochaines générations.

La portée de ce projet pourrait s’étendre au-delà des sols organiques, car ce projet jette les bases d’une approche intelligente de la gestion, de la conservation et de la restauration du sol en général, qu’il soit minéral ou organique.

Objectifs
  • Mettre au point des méthodes de conservation et de restauration des sols organiques
  • Acquérir une compréhension approfondie de l’évolution des sols organiques après l’application de divers amendements, de l’incidence attendue de ces interventions sur la compaction et le drainage ainsi que des propriétés physiques, chimiques et biologiques de ces sols.
  • Élaborer un plan dynamique complet de gestion, de conservation et de restauration des sols intégrant un contrôle de l’érosion éolienne et une gestion des amendements, et tenant compte de l’évolution des propriétés physiques, chimiques et biologiques pour optimiser les interventions dans le temps et dans l’espace ainsi que la productivité des cultures.

 

Textes tirés de : Université Laval

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