CIPRA

C’est quoi le Centre informatique de prévision des ravageurs en agriculture (CIPRA)?

C’est un logiciel qui permet de prédire le développement des ravageurs, des cultures et de certains désordres post-récolte en s’appuyant sur des données météorologiques horaires.

Initiée en 1995 et mise au point par l’équipe de recherche en bioclimatologie et modélisation d’Agriculture et Agroalimentaire Canada à Saint-Jean-sur-Richelieu, CIPRA donne accès aux données météorologiques en temps réel. Les probabilités de développement des ravageurs sont ensuite calculées grâce à des modèles bioclimatiques. Le logiciel s’appuie non seulement sur des observations météorologiques provenant de plusieurs stations automatiques à travers le Québec, mais aussi sur des prévisions météorologiques. Ainsi, le logiciel permet de cibler le meilleur moment pour les interventions phytosanitaires. C’est un excellent outil d’aide à la décision pour réduire les pesticides dans l’environnement.

Pourquoi c’est intéressant?

Le CIPRA est la plus importante banque de modèles bioclimatiques au Canada : il regroupe plus de 130 modèles prévisionnels d’insectes ravageurs, de maladies, de phénologie des cultures, de désordres post-récolte pour plus de 25 cultures. À chaque année, de nouveaux modèles ou indices bioclimatiques sont ajoutés. Conçus de façon modulaire (par culture), les modèles bioclimatiques du CIPRA peuvent être transférés facilement et rapidement à d’autres acteurs nationaux et internationaux afin d’assurer une meilleure diffusion spatio-temporelle des prédictions bioclimatiques. D’ailleurs, les plateformes Agrométéo Québec et Agrométéo Atlantique intègrent plusieurs modèles bioclimatiques du CIPRA et les alimentent avec des données météorologiques provenant de plus de 300 sites dans l’Est du Canada (Atlantique, Québec et Ontario). Quoique principalement distribué au Québec, le CIPRA est aussi utilisé dans plusieurs autres provinces canadiennes.

Objectifs

• Prédire le développement des ravageurs, des cultures et de certains désordres post-récolte
• Contribuer à la réduction des pesticides dans l’environnement
• Cibler en temps réel le meilleur moment pour les interventions phytosanitaires visant à protéger les cultures